Si vous envisagez de mettre en place du DaaS (Desktop as a Service) au sein de votre organisation ou si vous êtes en train d’y réfléchir, vous êtes au bon endroit.

Dans cet article, nous vous fournissons un aperçu complet de ce qu’est le DaaS, analysons les différences entre le DaaS et le VDI (Infrastructure de Bureau Virtuel), explorons les avantages et les inconvénients du DaaS, et expliquons son fonctionnement.

Qu’est-ce que le DaaS (Desktop as a Service) ?

Le DaaS ou Desktop as a Service, permet aux organisations de fournir des bureaux virtuels (fonctionnant sous Windows ou Linux) et des applications aux utilisateurs finaux via Internet.

Au lieu d’exécuter des bureaux/applications localement sur des machines ou des serveurs physiques stockés dans un datacenter, le DaaS permet aux organisations de les exécuter depuis le cloud (Azure, Amazon Web Services, Google Cloud Platform, etc.).

Cela permet aux utilisateurs d’accéder aux bureaux virtuels et aux applications de n’importe où, depuis n’importe quel appareil disposant d’une connexion Internet.

Il est important de comprendre que le Desktop as a Service repose sur la technologie de l’Infrastructure de Bureau Virtuel (VDI). Le DaaS exploite le VDI pour offrir des solutions de bureaux virtuels via le cloud.

Bien que de nombreux blogs puissent présenter le DaaS et le VDI comme des concepts distincts, il est important de reconnaître que le VDI constitue la technologie de base  qui fait fonctionner  le DaaS.

Lorsque nous parlons de bureaux virtuels dans le cadre du DaaS/VDI, il peut s’agir de deux types : persistants et non persistants.


1. Bureau persistant

Dans une configuration de bureau persistant, chaque utilisateur se voit attribuer sa propre machine virtuelle dédiée, créant un environnement qui ressemble étroitement à l’expérience d’un bureau sur un PC local.

Cette approche permet aux utilisateurs de pouvoir ‘installer des applications et de personnaliser leur système selon leurs besoins, tout comme ils le feraient sur leur ordinateur personnel. Ce niveau de personnalisation améliore la satisfaction des utilisateurs mais  cela a un coût.

Les bureaux persistants nécessitent plus d’espace de stockage et de ressources informatiques, ainsi qu’un effort de gestion accru. Les administrateurs doivent mettre régulièrement à jour et patcher toutes les machines virtuelles de chaque utilisateur, en plus de maintenir des sauvegardes de toutes ces machines.

Ce mode de management peut devenir chronophage et consommateur de ressources, ce qui fait des bureaux persistants une option plus coûteuse pour les entreprises par rapport aux solutions de bureaux non persistants.


2. Bureau non persistant

Dans une configuration de bureau non persistant, plusieurs utilisateurs finaux partagent une même image maîtresse d’un bureau virtuel.

Contrairement aux configurations de bureau persistant, les utilisateurs n’ont pas la possibilité de personnaliser les paramètres du système ou d’installer des applications. Cette limitation simplifie considérablement la gestion, car les administrateurs n’ont besoin de se concentrer que sur le patching, la mise à jour et la sauvegarde de l’image maîtresse.

Le déploiement des applications est également simplifié, car l’administrateur ne doit plus les déployer que sur une seule image maîtresse en centrale, au lieu de le faire sur chaque PC individuel.

Cette approche est intrinsèquement plus sécurisée, car les utilisateurs ne peuvent pas installer d’applications ni apporter de modifications au système, réduisant ainsi le risque de vulnérabilité potentielle et assurant un environnement informatique plus contrôlé et protégé.

La décision d’utiliser un bureau persistant ou non persistant dépend principalement de l’usage du PC (R&D, VIP, usage standard, etc..).


Différence entre bureau persistant et bureau non persistant

Différence entre le DaaS et le VDI (DaaS vs VDI) ?

Bien que le DaaS et le VDI fournissent tous deux des environnements de bureau virtuel, il existe plusieurs différences clés entre les deux :


1. Propriété et gestion de l’infrastructure

Avec le VDI, les organisations ont un contrôle total sur l’infrastructure, car les bureaux virtuels sont hébergés sur leurs propres serveurs sur site ou dans leur cloud dédié.

Cela donne aux organisations la flexibilité de personnaliser et d’optimiser leur infrastructure selon leurs besoins spécifiques.

Cela implique également que l’organisation soit responsable de la maintenance régulière, de la mise à niveau, du remplacement et de la gestion de l’infrastructure.

Alors que le DaaS, s’appuie sur l’infrastructure cloud du fournisseur, éliminant ainsi le besoin pour les organisations de gérer et de maintenir leur propre matériel ou logiciel.


2. Accès aux ressources

Le VDI fonctionne généralement selon un modèle à locataire (« single-tenant ») unique, garantissant que toutes les ressources sont exclusivement allouées à votre organisation.

Étant donné qu’on ne partage généralement pas les ressources avec d’autres organisations, cela réduit au minimum la probabilité d’interruption du serveur due à une utilisation accrue des ressources par d’autres.

En revanche, le DaaS suit souvent un modèle multi-locataire (« multi-tenant »), dans lequel les ressources sont partagées dynamiquement avec d’autres organisations.


3. Scalabilité

Le DaaS offre une plus grande scalabilité par rapport au VDI. Les fournisseurs de cloud peuvent rapidement mettre à disposition des bureaux virtuels supplémentaires pour répondre aux besoins changeants des utilisateurs, tandis que la mise à niveau  des déploiements de VDI nécessite une planification et un investissement au préalable.

Cette possibilité de mise à niveau fait du DaaS une option attrayante pour les organisations qui ont des utilisateurs dont les besoins fluctuent ou qui connaissent une croissance rapide.


4. Structure des coûts

Le VDI implique généralement des investissements initiaux importants, en matériels, licences logicielles et personnel informatique.

Les organisations doivent investir dans une infrastructure serveur, du stockage et un équipement réseau pour prendre en charge les déploiements de VDI. De plus, la maintenance et les mises à niveau peuvent augmenter le coût global.

En revanche, le DaaS est basé sur un modèle d’abonnement, où les organisations paient en fonction du nombre de postes de travail virtuel dont elles ont besoin.

Cette approche permet d’éliminer le besoin en investissement initial et permet aux organisations de dimensionner leur infrastructure de bureaux en fonction de leurs besoins.


Différences entre DaaS et VDI

Le choix entre le DaaS et le VDI : Facteurs à prendre en compte

Lorsqu’il s’agit de choisir entre le DaaS et le VDI, les organisations doivent tenir compte de plusieurs facteurs :


1. Taille de l’organisation

La taille de l’organisation joue un rôle crucial dans la détermination du choix entre le DaaS et le VDI.

Les grandes organisations disposant d’équipes informatiques dédiées et de ressources suffisantes peuvent opter pour le VDI afin d’avoir un contrôle total sur leur infrastructure et un coût total de possession (TCO) optimisé.

Les petites organisations ou celles disposant de ressources informatiques limitées peuvent trouver le DaaS plus adapté car il élimine la nécessité de gérer l’infrastructure.


2. Expertise informatique

La mise en place et la gestion de le VDI nécessitent des compétences et des connaissances informatiques spécifiques. Les organisations envisageant le VDI devraient évaluer l’expertise de leur équipe informatique et déterminer si elles ont les compétences nécessaires pour déployer et maintenir une infrastructure VDI.

Le DaaS, en revanche, décharge la gestion de l’infrastructure sur le fournisseur de cloud, réduisant ainsi le besoin d’une expertise informatique étendue.


3. Budget

Les considérations budgétaires sont cruciales lors du choix entre le DaaS et le VDI. Les déploiements de VDI impliquent des investissements initiaux en matériel,  licences logicielles et personnel informatique.

Les organisations doivent évaluer leurs contraintes budgétaires et déterminer si elles peuvent se permettre l’investissement initial et les coûts de maintenance récurrents associés aule VDI.

Le DaaS, avec son modèle basé sur l’abonnement, offre une structure de coûts plus prévisible et flexible, permettant aux organisations d’aligner leurs dépenses sur leur utilisation.

En résumé, le VDI implique généralement un investissement initial plus élevé (CAPEX) et des frais de fonctionnement (OPEX) plus faibles, tandis que le DaaS implique des OPEX réguliers avec peu ou pas de CAPEX initial.


4. Scalabilité, sécurité et conformité

Les organisations doivent évaluer leurs besoins en matière de scalabilité, de sécurité et de conformité. Le DaaS offre une plus grande scalabilité, permettant aux organisations d’ajouter ou de supprimer rapidement des bureaux virtuels en fonction de leurs besoins.

Le VDI, en revanche, offre aux organisations un contrôle total sur les mesures de sécurité et les exigences de conformité, ce qui peut être non négligeable pour les industries soumises à des normes réglementaires strictes.

En examinant attentivement ces facteurs, les organisations peuvent prendre une décision éclairée sur l’adoption du DaaS ou du, en fonction de leurs besoins et de leurs priorités.


facteurs clés à prendre en compte pour la décision DaaS vs VDI

Avantages du DaaS : pourquoi les entreprises optent pour cette solution


1. Une meilleure rentabilité : Un Avantage Majeur du DaaS

Le Desktop as a Service (DaaS) présente des avantages économiques convaincants par rapport aux modèles de calcul traditionnels pour les postes de travail.

Au lieu de l’approche traditionnelle qui implique des investissements importants dans du matériel et l’acquisition de licences logicielles, les organisations peuvent tirer profit des économies de coûts offertes par les fournisseurs de cloud.

Le DaaS élimine la nécessité d’un investissement initial substantiel et réduit de manière significative les coûts associés à la maintenance des serveurs.


2. Scalabilité et Flexibilité : Les Atouts du DaaS

Le DaaS permet aux organisations de rapidement adapter le déploiement de leurs postes de travail virtuels pour répondre aux évolutions des besoins de l’activité.

Les fournisseurs de cloud offrent une mise à disposition à la demande, permettant aux organisations d’ajouter ou de supprimer facilement des postes de travail virtuels. Cette possibilité à la demande simplifie la gestion des postes de travail, garantissant un environnement informatique polyvalent et performant.


3. Sécurité et Conformité : Comment le DaaS Assure la Protection des Données

Le DaaS aide les organisations à améliorer la sécurité et la conformité en centralisant les données et en proposant des mesures de sécurité robustes.

Les données résident dans le cloud, réduisant ainsi le risque de perte de données ou de vol en cas de perte de l’appareil ou de défaillance du matériel.

De plus, les fournisseurs de cloud mettent également en œuvre des mesures de sécurité de premier plan, telles que le chiffrement, l’authentification multi-facteurs et des évaluations régulières des vulnérabilités.


Inconvénients du DaaS


1. Dépendance à Internet : Une Limitation Possible du DaaS

Étant donné que le DaaS dépend de la connectivité Internet, toute perturbation du réseau peut avoir un impact sur l’expérience utilisateur et la productivité. Les organisations doivent veiller à disposer de connexions Internet fiables et à haut débit pour offrir une expérience DaaS sans faille à leurs utilisateurs.


2. Dépendance vis-à-vis d’un Fournisseur : Un Risque à Considérer

L’adoption du DaaS signifie compter sur un fournisseur de cloud spécifique pour la fourniture des postes de travail virtuels.

Cela peut potentiellement entraîner une dépendance avec un fournisseur qui rendrait difficile le changement de fournisseur ou la migration vers une solution de postes de travail virtuels sur site à l’avenir.

Les organisations doivent examiner attentivement les capacités de leur fournisseur, le contrat d’engagements de service et les besoins de l’activité à long terme avant de s’engager dans le DaaS.


3. Coûts Cachés et coûts à Long Terme potentiels : Bien prendre en compte la globalité des coûts

Bien que le DaaS offre des avantages économiques, les organisations doivent être conscientes des coûts cachés potentiels.

Ces coûts peuvent inclure les frais de transfert de données, les coûts supplémentaires de stockage et les coûts liés à l’intégration du DaaS avec les systèmes existants.

Il est essentiel d’évaluer minutieusement les structures de tarification et d’avoir une compréhension claire de tous les coûts associés avant de mettre en œuvre le DaaS.

Il est également primordial d’évaluer les coûts de licence à long terme, car vous devrez payer les frais de licence tout au long de la durée de vie du système.


Avantages et inconvénients du DaaS

Comment ça Fonctionne

Le DaaS fonctionne en hébergeant des postes de travail virtuels et des applications dans le cloud. Le processus implique généralement :

  1. Configuration de l’environnement DaaS avec un fournisseur de cloud.
  2. Déploiement de postes de travail virtuels et installation du système d’exploitation et des applications requis.
  3. Configuration de l’accès utilisateur et attribution des autorisations appropriées.
  4. Accès par les utilisateurs aux postes de travail virtuels et à leurs applications à l’aide d’un appareil compatible avec une connexion Internet.
  5. Interaction des utilisateurs avec leur environnement de poste de travail virtuel via une application cliente ou un navigateur Web. L’application cliente établit une connexion sécurisée vers l’environnement DaaS, transmettant l’affichage, l’audio et les entrées/sorties entre l’appareil de l’utilisateur et le serveur cloud.

Procédure étape par étape du fonctionnement de DaaS

Conclusion

Le choix entre le DaaS et le VDI dépend de vos besoins spécifiques.

Que vous optiez pour le DaaS ou le VDI, votre poste de travail ne sert que de passerelle pour accéder aux ressources dans le cloud.

Vous ne souhaitez peut-être pas devoir gérer en permanence les mises à niveau du système d’exploitation des postes de travail, les installations des  antivirus ou les problèmes de sécurité lorsque finalement la seule fonction de votre poste de travail est de permettre d’accéder à un bureau basé sur le cloud.

Par conséquent, il est fortement conseillé d’utiliser des clients légers ou des clients zéro pour accéder à vos postes de travail virtuels et à vos applications. En effet, opter pour des clients légers plutôt que des PC traditionnels permet de réduire les problématiques de management spécifiques associées aux PC et renforce la sécurité des postes de travail en plus de prolonger la durée de vie de votre matériel actuel.

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