La tendance de fond actuelle à la virtualisation des applications et des postes de travail s’est intensifiée ces derniers mois en raison de la pandémie, et de nombreuses organisations envisagent désormais des postes de travail plus flexibles, comme des clients légers, pour accéder à leurs données distantes.

Cependant, évaluer objectivement un client léger n’est pas facile, et donne lieu à de nombreuses erreurs d’appréciation. Voici une liste des erreurs les plus courantes.

1. Sous-estimer les ressources matérielles requises

Les exigences matérielles pour les clients légers varient d’une entreprise à l’autre. Nous voyons beaucoup de clients insatisfaits de leur choix, souvent à cause de clients légers dont les capacités sont sous-dimensionnées par rapport aux applications utilisées par les utilisateurs. Certes, les clients légers sont appelés « dumb terminals », mais même s’ils ne sont utilisés que pour se connecter à des applications cloud, ils ont presque toujours besoin d’une puissance minimale de traitement en local et d’une prise en charge des applications graphiques. Et même si ce n’est pas le cas aujourd’hui, ce peut être nécessaire à l’avenir.

Certaines applications nécessitent plus de ressources que d’autres. Si les utilisateurs ouvrent plusieurs applications simultanément, le système risque de ne pas tenir la route. Il est également important de garder à l’esprit que les clients légers sont censés durer plus de 8 ans et que les cas d’usage peuvent évoluer avec le temps. C’est pourquoi il est bon de garder une vision à long terme, quitte à surestimer légèrement les ressources de départ.

2. Ne pas prêter attention à la console de gestion

De nombreuses entreprises oublient d’examiner la console de gestion fournie avec les clients légers. Parfois, elle n’est même pas testée. Sans le bon outil de gestion, les administrateurs se mettent eux-mêmes en grande difficulté, en ne disposant d’aucun outil de gestion centralisée pour gérer tous les terminaux et prendre en charge correctement les requêtes des utilisateurs. Le bon outil de gestion de client léger doit proposer une interface complète permettant la mise à jour ou la prise en charge des terminaux depuis n’importe où.

3. Choisir un OS Windows plutôt que Linux…

Il parait souvent évident d’opter pour un poste de travail Windows plutôt que Linux, mais vous utiliserez davantage de ressources, et la sécurité restera un souci. Les clients légers basés sur Linux, même si leur interface est moins familière que celle de Windows, nécessiteront très peu de ressources et offriront une option beaucoup plus sécurisée que des clients légers basés sur Windows. Il est vrai qu’il existe davantage de drivers conçus pour Windows, mais on peut quand même trouver la plupart des drivers Linux, par exemple en sollicitant des fabricants spécialisés Linux. Par ailleurs, bien souvent, les utilisateurs ne verront même pas la différence, car ils accéderont directement à leur espace de travail virtuel habituel, même si c’est un OS Linux qui tourne « en-dessous ».

4. Une phase de test insuffisante

Souvent, les clients ne testent pas tous les périphériques qui seront connectés aux clients légers, avec pour résultat des problèmes de compatibilité avec les casques, webcams etc. Des tests appropriés sont indispensables, et la plupart des vendeurs laissent suffisamment de temps pour le faire avant de faire un achat. Il est important de demander aux fournisseurs de fournir dans l’unité de test toutes les fonctionnalités qui seront utilisées après achat (stockage, carte graphique, adaptateurs…). Parfois, certaines fonctionnalités sont verrouillées pendant l’essai. De plus, assurez-vous de dresser une liste complète de tous les périphériques utilisés et de les tester minutieusement.

5. Une vision incomplète des coûts

Tous les fournisseurs monétisent leurs solutions à leur façon. Certains facturent l’utilisation de l’outil de gestion des clients légers, d’autres certaines fonctionnalités de gestion, les mises à jour de version, etc. Il existe également des différences de licensing entre les fournisseurs. Ayez une vision globale des coûts afin d’éviter de mauvaises surprises à mesure que les besoins évoluent.

6. Ne pas évaluer le support proposé par les fournisseurs

Testez la qualité du support offert par le fournisseur tout en évaluant sa technologie. N’attendez pas d’avoir acheté les produits pour vous rendre compte que votre partenaire est de mauvaise foi, indifférent, ou incompétent lorsqu’il s’agit de répondre à vos questions et de vous sortir d’un mauvais pas. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte lorsqu’il s’agit de l’informatique de l’utilisateur final, et le poste de travail n’est que l’une des pièces du puzzle. Le fournisseur doit être capable de parler votre langue et de comprendre votre environnement pour pouvoir vous aider et vous conseiller. Si vous ne recevez pas les réponses appropriées lors de la phase de tests, cela n’ira qu’en empirant par la suite.

ZeeTim a des années d’expérience en matière de clients légers et de VDI. Nous avons préparé un rapport complet répondant aux questions fréquemment posées lors de l’achat d’un matériel client léger.

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